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Programme Developpement RURAL DE RICAPEC

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Selon la FAO, les forêts de la zone sahélienne disparaissent au rythme inquiétant d’environ 2 millions d’hectares par an. Et le réchauffement de la planète ne fera qu’accentuer le phénomène, entraînant d’importantes migrations de populations dans des pays déjà pauvres et instables.

 

 

Campagne de Reboisement  «Fleurir le Sahel et Sahara»

Démarrage du Programme le 28 Aout 2012 à Kebemer, localité situé dans la région de Louga,non loin du mali et la frontière de la Mauritanie et du Sénégal.
Ce projet sera réalisé avec l’alliance des Parlementaires et des élus locaux pour la protection de l’environnement des pays du littoral Ouest Africains(APPEL), et du Réseau des Parlementaires en environnement du Sénégal,les Associations locales de Jeunesse, et des groupements féminins . On ne saurait omettre la collaboration effective de toutes ses coordinations qui se trouvent dans la sous-région, les populations locales. Le programme doit couvrir tous les pays du Sahara menacé par l’avancé du désert.

PROGRAMME DE PLANTATION DE MILLIONS D’ARBRES POUR BLOQUER L’AVANCÉE DU DÉSERT

PAYS concernés:  la Mauritanie, le Mali,le Sénégal, Togo, Benin, Burkina fasso ,le Niger, le Nigeria, le Tchad,le Soudan, la Guinée ,l’ Ethiopie ,l’ Erythrée, Djibouti
Sous la haute supervision de RICAPEC Mauritanie, RICAPEC Mali, RICAPEC TCHAD, RICAPEC GUINEE, RICAPEC SENEGAL, RICAPEC BENIN, RICAPEC Burnkina Fasso, RICAPEC COTE D’IVOIRE

L’état très dégradé des écosystèmes et des ressources naturelles dans la bande sahélienne fait de cette partie de l’Afrique une cible prioritaire dans la mise en oeuvre du projet « Fleurir le sahara et le sahel ». Ce projet va contribuer à lutter contre l’avancée de la désertification et à la mise en valeur intégrée des zones dégradées du sahel en vue d’une gestion durable des ressources naturelles. «Cette ligne de défense, de verdure (située) à l’interface entre le Sahara et le Sahel, fera l’espoir de l’Afrique. Résultat: «Le projet va d’une part, participer à la réduction des migrations écologiques et économiques avec la régénération des sols, et permettra, d’autre part, des recherches transdisciplinaires à vocation régionale, favorisant une grande mobilité des scientifiques africains». Le Projet FSS (Fleurir le sahara et le sahel ) s’inscrit dans les préoccupations internationales de mécanisme de développement propre, c’est-à-dire, la réduction des gaz à effet de serre et des migrations écologiques et économiques. Avec une volonté politique de s’attaquer aux changements climatiques et aux effets récurrents de la désertification. Nous avons des intérêts stratégiques à lutter ensemble contre la désertification et les changements climatiques. Ce projet doit être un poumon vert permettant la réduction des gaz à effets de serre».

Le Mot d’ordre de Ricapec sur le projet « FSS »: « Plantation de 100.000 arbres par an ‘’. Avec cet ambitieux programme, « l’Afrique prend ses responsabilités avec des réponses efficaces » face au réchauffement climatique. « C’est un rêve qui deviendra une réalité », pour nous Cadres Africains, de voir une jeune pousse d’acacia, tout juste haute d’une vingtaine de centimètres.

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L’intérêt de ces plantations envers les populations rurales

« Nous plantons des espèces locales, comme des acacias, qui s’adaptent bien et produisent de la gomme arabique qui procurent des ressources aux villageois », « Mais le défi majeur est de protéger les plantations contre le bétail, il faut donc faire des clôtures mais aussi des pare-feux contre les feux de brousse »,
La Prochaine Campagne sera démarré l’année suivante à partir du Tchad, dont les effets du changement climatique
ont conduit à l’assèchement de son fleuve qui s’étendait de 25 000km2 vers les années 80 et il ne reste que 5000 km2 en 2013.
Barrière de végétation et soucis de financement.

Le financement d’un tel programme constitue un obstacle de taille. « Nous comptons sur des partenariats concréts et pérennes. L’Afrique reste vulnérable au réchauffement climatique mondial. L’idée de cette barrière de végétation accompagnée de bassins de rétention permettra de recueillir l’eau de pluie, et l’installation des systèmes de Goutte à goutte pour irriguer les terres.

cimg3732-2Les fermes Agricoles

 L’agriculture ‘industrielle est l’une des plus grande source de pollution ,liée à ses modes modernes de productions, les pesticides, engrais ,OGM, les méthodes de travail du sol sont en grande partie responsable de l’érosion des terres arables, la déforestation pour l’agrandissement des propriétés et également responsable du recule des forets primaires indispensables pour notre planète , elle est également responsable de l’instinction de nombreuses espèces victimes de nos modes de culture des terres, elle pollue l’eau et la gaspille par la culture d’espèce végétale non indigène et gourmande en eau. Ceci est malheureusement valable pour l’ensemble de l’agriculture moderne trop industrialisé, trop polluante, les pays occidentaux commencent à faire un retour en arrière car les consommateurs ne veulent plus manger de viande industrielle élevé aux hormones et aux antibiotiques, de plus l’on peut voire les dégâts de ces modes de culture et leur limites catastrophiques aux états unis, baisse des productions ,appauvrissements des terres et des espèces, diminution de la fécondité des espèces animale et végétale , disparition dramatique de nombreux pollinisateurs, obligent les agriculteurs américains à polliniser leurs champs avec des avions. Destructions et transformation radicale de terres autrefois fertile….., il faut savoir que les Amiches qui cultivent également du mais produisent plus à l’hectare que les producteurs qui travaillent avec des OGM sensés être plus productif et malgré toutes leurs machines modernes et leur produits chimiques.

 Conséquences sur les populations RURALES:

De par cet exemple frappant de l’impacte du monde agricole sur l’environnement que l’on peut s’inquiéter de la mise en place de systèmes agricoles destructifs d’un environnement déjà extrêmement fragile, et qui basculer dans une catastrophe environnementale à l’échelle mondiale, (voir effet papillon), en effet les dégâts pourraient entrainer une migration majeur des populations , qui seraient de fait des réfugiés environnementaux (l’exode rurale). Par contre une agriculture raisonnée et raisonnable permettrai en éduquant les populations et en mettant en place des plans de développement durable comme le votre,qui pourrait réduire l’impacte de l’homme sur le climat et ses influences néfaste pour l’environnement, elle pourrai même inverser cette tendance en reboisant (notre programme sahel vert) en améliorant l’utilisation de l’eau et des
cultures en recyclant les déchets pour faire Dakar 028.jpgdu bio gaz et en protégeant la faune et la flore locale .Ainsi certaines catastrophes pourraient éviter et d’autres réparées . Une agriculture plus raisonnable et mieux gérée aura également un impacte important sur la qualité de vie des populations et améliorera de fait les conditions souvent déplorables des femmes et des enfants dans nos pays en Afrique. Voilà pourquoi, nous proposons des fermes Agricoles dans les villages que nous présentons dans notre plan de développement Afrique.

« Une opération de 10 000 PUITS VERTS «  dans tous les pays ou nous avons des représentants, du Sénégal au Mali, du Niger, tchad, Guinée ,cote d’ivoire etc . Tous ces pays ont un dénominateur commun,c’est le manque de l’eau dans les villages. Afin de régler le problème de l’eau,et qu’elle arrive jusqu’a irriguer les terres pour une agriculture suffisante. Ces « PUITS VERTS » écologiques (c’est dire qui respectent les normes de l’environnement) sont plus simples et plus adaptés aux villages Africains
L’installation d’une Radio Communautaire
La mise en place d’une radio communautaire dans une zone focus traitant des aspects écologiques et environnementaux.
Afin de communiquer, sensibiliser, d’éduquer les communautés

L’introduction de l’environnement dans les manuels scolaires :

Un grand effort de sensibilisation devrait être fourni auprès des autorités africaines afin de les convaincre à introduire dans leurs systèmes éducatifs respectifs l’enseignement de l’environnement au niveau primaire. En effet, l’efficacité de l’éducation à l’environnement repose sur trois composantes : i) l’éducation dans l’environnement : utiliser l’environnement comme une ressource pour l’apprentissage ; ii) l’éducation sur l’environnement : donner les connaissances et les compétences et ; iii) l’éducation en faveur de l’environnement : inculquer des valeurs et développer des comportements.
Un changement de mentalités qui leur demandera dés leur plus bas âge d’agir tout de suite dans la prise de décision en famille sur :
· le recyclage des objets et la gestion des déchets ;
· l’économie d’énergie (fermer les robinets d’eau et éteindre les appareils électriques après usage) ;
· l’achat de produits moins nocifs ;
· la consommation d’aliments issus d’espèces non protégées (uniquement en période d’ouverture de chasse) ;
· le choix des loisirs et des voyages qui ne nuisent pas à l’environnement.
Il n’y a plus un doute, aujourd’hui, que l’éducation à l’environnement est devenue le pilier principal de la protection de l’environnement à travers le monde.
Sensibilisation des partis politiques africains, des médias, du secteur privé et de la société civile sur les grandes thématiques :

La faible mobilisation de l’opinion publique Ouest africaine par rapport aux grandes thématiques environnementales nécessite une forte communication à l’endroit des partis politiques, des médias, du secteur privé et de la société civile de la sous région.

A travers un exercice de capitalisation d’expériences et par la vulgarisation des résultats scientifiques reconnus et obtenus par des organismes œuvrant dans le domaine de l’environnement, il est fort possible de convaincre ces acteurs du grand intérêt à s’impliquer davantage dans l’effort universel de sauvegarde et de protection de l’environnement et, ce faisant, à saisir les opportunités variées qui s’offrent à eux.
En effet, renforcer les efforts de plaidoyer en faveur de l’environnement,  passe inévitablement par y impliquer tous les acteurs de la scène politique, sociale et économique. Et le plaidoyer passe par la compréhension des thématiques essentielles telles que les changements climatiques, la gestion des ressources naturelles ou encore la responsabilité sociale environnementale.

Dans chacune de ces catégories, des sous rubriques seront développées selon l’intérêt suscité (exemple : dans la thématique  » changement climatique « , la promotion des énergies renouvelables comme stratégie d’atténuation des changements climatiques, la réduction des émissions provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts  dans les pays en développement pourraient être des sous thèmes à creuser).

Plaidoyer en faveur de la publication des « Rapports sur l’état de l’environnement »

RICAPEC se propose de vulgariser ce genre de techniques en Afrique de l’Ouest afin de rendre régulière la publication annuelle par chacun des États d’un Rapport sur l’état de l’environnement.

Cet exercice pourrait être fait en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) qui en fait son cheval de bataille depuis quelques années. Ce rapport permet de fournir une analyse intégrée de l’environnement. En effet, il établit une évaluation détaillée de l’état actuel de l’environnement dans un pays donné, en mettant en relief les pressions qui s’exercent sur les différentes composantes de l’environnement, l’impact que ces pressions peuvent avoir sur l’environnement et l’être humain, et fournit des recommandations pour des actions politiques concrètes et durables. Un tableau de bord pour tous les acteurs concernés.
Ainsi, il convient de sensibiliser les structures nationales de gestion de l’environnement et les experts nationaux sur l’utilité d’un tel rapport et la nécessité de son apparition régulière. Il conviendrait aussi d’aider certains pays afin d’obtenir les financements nécessaires à son élaboration et les ressources humaines compétentes utiles à son établissement.

 

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